Le 28 avril, c’est le Jour de deuil. C’est une journée de commémoration internationale en mémoire des personnes blessées ou décédées à la suite d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle. Voici un article qui présente un malheureux événement survenu sur un chantier, et qui a entraîné la mort d’un travailleur.
Parce que chaque victime d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle est une victime de trop… priorisons la prévention.
Le soir de l’accident, le travailleur devait effectuer la vérification des courroies des organes de transmission d’un convoyeur à l’aide d’un appareil de levage de travailleurs.
Prenant place au poste de commande de la plateforme de l’appareil dont la flèche était déployée à une hauteur approximative de 11 mètres, le travailleur a déplacé l’appareil pour effectuer sa tâche. Lors de ce déplacement, la roue motrice gauche a roulé dans une cavité de 7,6 centimètres de profondeur, ayant pour effet de déstabiliser et d’éjecter le travailleur, qui ne portait pas de harnais de sécurité. Le travailleur a fait une chute de 11 mètres. Il a été transporté à l’hôpital, où son décès a été constaté (source : rapport d’enquête de la CNESST).
Ce malheureux événement met en lumière toute l’importance d’être protégé contre les chutes lorsque l’on prend place dans une plateforme élévatrice à mât articulé ou télescopique au moyen d’une liaison antichute fixée au point d’ancrage prévu par le fabricant.
Nous rappelons qu’à bord d’une plateforme élévatrice à mât articulé ou télescopique, d’une cage de levage de personne ou d’une nacelle portée sur camion, les travailleurs et travailleuses doivent être protégé.e.s par un harnais de sécurité relié à une liaison antichute. Pourquoi? Parce qu’il subsiste toujours un risque d’éjection de la plateforme par effet de fouettement du bras articulé.
Pour ce qui est des plateformes élévatrices à ciseaux, le port de cette protection individuelle n’est pas obligatoire dans la mesure où le travailleur ou la travailleuse demeure les deux pieds au sol en tout temps et que la porte d’accès est bien fermée. Prenez note qu’un maître d’œuvre pourrait cependant exiger plus que le minimum règlementaire.
Parce qu’un décès est toujours un décès de trop, assurez-vous de rendre vos chantiers sécuritaires et d’aviser vos travailleurs et travailleuses qu’ils et elles sont également responsables de veiller à ne pas mettre en danger la santé, la sécurité ou l’intégrité physique et psychique d’eux-mêmes et d’elles-mêmes ainsi que des autres personnes qui se trouvent sur les lieux de travail ou à proximité des lieux de travail. La clé de la sécurité, c’est la planification!
Pour plus de renseignements, ou pour obtenir votre programme de prévention, nous vous invitons à communiquer avec le Service de la santé et sécurité du travail de l’APCHQ au 438 315-6768, ou par courriel à service-sst@apchq.com. Vous pouvez également communiquer directement avec l’un ou l’une de nos conseiller.ère.s.