Une grande partie des employeurs connaissent Fiers et compétents, le programme de perfectionnement conçu pour le secteur de la construction, dont les formations sont offertes gratuitement par le Fonds de formation des salariés de l’industrie de la construction (FFSIC).
Or, la notoriété du programme Fiers et compétents n’est pas la même auprès des employé·e·s, qui sont nombreux et nombreuses à en ignorer l’existence. L’employeur joue donc un rôle de premier plan dans la promotion du programme au sein de son organisation. Soucieux d’assurer la compétitivité de son entreprise et la rétention de sa main-d’œuvre, il a tout intérêt à prioriser la formation. Recrues comme employé·e·s expérimenté·e·s, toutes et tous doivent consolider leurs connaissances.
Le milieu de la construction évolue et se complexifie constamment. La formation et le perfectionnement deviennent donc incontournables. Le mot d’ordre : se tenir à jour. Les travailleurs et travailleuses ont accès à des formations de pointe en matière de manipulation de nouveaux outils, d’apprentissage de nouvelles technologies ou d’acquisition de compétences en gestion, entre autres.
L’acquisition de connaissances et la mise à jour des habiletés de la main-d’œuvre servent aussi l’employeur, qui peut ainsi compter sur des ressources solidement outillées pour réaliser ses projets, mais aussi pour assurer la continuité et la pérennité de son l’entreprise.
Comme mentionné plus haut, Fiers et compétents jouit d’une grande notoriété auprès des entrepreneurs, 81% d’entre eux connaissant le programme. En revanche, plus de 83 000 travailleurs et travailleuses ne le connaissent pas encore.* Dans ce contexte, l’employeur est appelé à jouer un rôle de premier plan dans la promotion de ce programme auprès de ses salarié·e·s.
Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et de vieillissement de la population, la Commission de la construction du Québec (CCQ) procède régulièrement à « l’ouverture des bassins de main-d’œuvre ».
Si ces bassins permettent de reconnaître les pénuries de main-d’œuvre dans un métier ou une occupation, en revanche ils donnent accès à l’industrie à plusieurs candidat·e·s non diplômé·e·s et assujetti·e·s à la formation obligatoire. Ces recrues connaissent très peu ou pas du tout Fiers et compétents, et elles ignorent les règles liées à l’obligation de se former.
L’employeur est donc fortement encouragé à informer ses recrues non seulement de l’existence du programme Fiers et compétents, mais aussi de leur obligation à suivre de la formation. L’élargissement de la main-d’œuvre permettra d’ailleurs d’assurer une relève compétente et à jour.
Les employé·e·s ont tout intérêt à profiter de la vaste offre de formation du programme Fiers et compétents, riche en thématiques et en possibilités. Par exemple, plus de 500 formations sont offertes à plusieurs endroits, en classe ou en ligne, de jour ou de soir. Les employé·e·s jouissent ainsi d’horaires flexibles adaptés à leur réalité.
Des formations pour les femmes ont aussi été créées. Pour être admissibles, les travailleuses doivent entre autres avoir obtenu leur certificat de compétences d’apprentie d’un métier, ou encore leur certificat de compétence occupation de la CCQ. Une fois ces conditions remplies, l’employeur a accès à un plan de formation adapté à la réalité de son entreprise.
Fiers et compétents offre également de la formation en entreprise pour des groupes de huit employé·e·s ou plus. Ces séances représentent une excellente occasion de parfaire les connaissances de la main-d’œuvre, de la mobiliser collectivement et d’optimiser le temps accordé à la formation.
Pour que le programme Fiers et compétents reste un atout de taille pour la compétitivité de l’employeur, ce dernier doit en assurer la promotion auprès de sa main-d’œuvre. Sa participation est essentielle pour que sa main-d’œuvre reste productive, qualifiée, polyvalente et motivée. Tout compte fait, les nouvelles connaissances acquises grâce aux formations du programme Fiers et compétents servent de levier pour propulser à la fois employeurs et employé·e·s vers de nouveaux sommets. On ne devrait donc pas s’en passer!
*Source : Étude sur la promotion des activités de perfectionnement dans l’industrie de la construction, Léger, mai 2023.