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Tournée des régions 2024-2025 : premier arrêt en Outaouais et en Abitibi-Témiscamingue

Écrit par Fabrice Fortin

La tournée de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) a débuté en force les 3 et 4 juin derniers en Outaouais ainsi qu’en Abitibi-Témiscamingue.

Cette première étape, codirigée par le président-directeur général de l’APCHQ, Maxime Rodrigue, et le directeur général de l’APCHQ Outaouais-Abitibi-Témiscamingue, Nicolas Brisson, s’est arrêtée à Gatineau, Chelsea, Thurso, Rouyn-Noranda et Val-d’Or, et a permis de mettre en lumière plusieurs enjeux cruciaux pour l’industrie de la construction, et ce, dans un contexte historique de crise de l’habitation.  

D’emblée, les entrepreneur.e.s de l’Outaouais ont souligné que l’attractivité de l’Ontario est un enjeu criant, nuisible au dynamisme de la région et à la sortie de crise qui sévit au Québec. Toutes et tous conviennent qu’un statut particulier pour la région frontalière doit être privilégié, et ce, afin de perdre moins de travailleurs et travailleuses et de rapatrier la main-d’œuvre québécoise. À ce sujet, les membres ont souligné qu’ils étaient confiants que le ministre du Travail, Jean Boulet, intervienne prochainement par voie réglementaire ou administrative. 

Pour les entrepreneur.e.s de l’Abitibi-Témiscamingue, le projet de relocalisation des habitations limitrophes à la Fonderie Horne de Rouyn-Noranda, qui touche 69 bâtiments, a particulièrement retenu l’attention.

À ce sujet, l’APCHQ a eu l’occasion d’échanger avec un représentant de la Société d’aide au développement des collectivités d’Abitibi-Ouest (SADC), qui a présenté un projet de déconstruction porteur valorisant le réemploi des matériaux. L’APCHQ suivra de près l’évolution du projet de la SADC pour un partage d’expérience et de connaissance auprès de ses membres. 

Collaboration et partenariat : des mots qui résument les rencontres avec les élu.e.s municipaux 

Plusieurs sujets ont été abordés au cours de ces rencontres, tels que l’utilisation du super-pouvoir (article 93) issu du projet de loi 31, les délais d’émission des permis de construction, la nécessité de rénover le parc immobilier existant ainsi que la mise à niveau et le développement des infrastructures municipales en eau. 

La crise de l’habitation est vécue différemment selon les régions. Dans la MRC des Collines-de-l’Outaouais, le préfet Marc Carrière note que la croissance démographique soutenue depuis plusieurs décennies exerce une forte pression sur l’offre, avec des enjeux particuliers liés aux installations septiques.

À Thurso, le maire Benoît Lauzon indique que la vision établie de la municipalité permet de mieux répondre aux défis de la crise avec une acceptabilité sociale accrue. La ville de Rouyn-Noranda, quant à elle, fait face à un défi majeur pour développer de nouveaux logements, les terrains disponibles se faisant rares et plusieurs milieux naturels devant être protégés.


Enfin, à Val-d’Or, la mairesse Céline Brindamour souligne que les défis sont nombreux, mais que le partenariat solide avec les entrepreneur.e.s est la clé pour une agilité collective accrue. 

Bref, cette première étape de la tournée a été marquée par des échanges constructifs et des propositions concrètes pour répondre à la crise de l’habitation. Cette tournée se poursuivra avec d’autres arrêts à travers le Québec, et ce, dès l’automne prochain. 

Suivez nos prochains développements! 

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Fabrice Fortin

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