Les mesures du Programme d’accès à l’égalité des femmes dans l’industrie de la construction (PAEF) 2015-2024 ont favorisé une augmentation de la présence des femmes, malgré l’existence d’obstacles persistants. C’est ce que révèle le bilan des deux premières phases du programme publié hier par la Commission de la construction du Québec (CCQ).
Photo principale : Commission de la construction du Québec (CCQ)
Le déploiement des phases 1 et 2 du PAEF a permis d’augmenter le nombre de travailleuses exerçant un métier ou une occupation dans l’industrie de la construction et de faire croître le nombre d’entreprises embauchant au moins une femme.
En 2021, la cible visant au moins 3 % de femmes actives sur les chantiers a été atteinte. Ainsi, on comptait 6 234 travailleuses, soit 3,27 % de la main-d’œuvre totale, alors qu’elles ne représentaient que 1,49 % en 2015. C’est maintenant 15 % des entreprises de l’industrie qui embauchent au moins 1 femme, alors que c’était le cas de 8 % lors de l’adoption du programme.
Des obstacles persistants pour les femmes
Malgré cette accélération de la présence de femmes ces dernières années, leur part et leur nombre demeurent faibles. Des obstacles persistants, notamment en matière de climat de travail, freinent leur progression. Elles sont d’ailleurs plus nombreuses à quitter l’industrie après 1 an, soit 21 % comparativement à 14 % pour les hommes. La présence de femmes est de plus concentrée dans certains métiers et occupations, tels que peintre, poseuse de revêtements souples ou charpentière-menuisière, alors que peu de cibles par métier et occupation sont atteintes.
À la lumière des constats du bilan, la CCQ poursuit le travail entamé afin d’identifier, avec les organisations clés, des actions structurantes qui permettront de soutenir le déploiement de la troisième phase du PAEF.
Pour obtenir plus d’informations, consultez le Bilan 2015-2021 du PAEF.