Afin de souligner la Journée internationale des droits des femmes, Québec habitation a tenu à présenter une série de portraits d’enseignantes inspirantes qui guident et accompagnent au quotidien des étudiantes et étudiants dans les écoles de métiers du Québec. Elles ont humblement accepté de partager leur parcours professionnel et de livrer des conseils à la relève. C’est donc sous la thématique #passionconstruction qu’il sera possible de découvrir une série d’articles et de portraits dans les prochaines semaines sur le blogue.
Valérie Savard a terminé sa formation professionnelle théorique en arpentage et topographie en 2005. Elle a par la suite effectué son stage de fin d’étude au chantier de la centrale hydroélectrique Péribonka IV et y a été engagée. D’un entrepreneur à l’autre et d’un contrat à l’autre, elle y est restée jusqu’à la mise en service du site en 2008. Par la suite, elle a travaillé pour des entrepreneurs qui, selon elle, se démarquaient par leur expertise en projets routiers et en infrastructures souterraines. Pendant toutes ces années, elle a régulièrement pris sous son aile des stagiaires en arpentage. C’est en 2019 que Valérie est devenue enseignante.
« La conciliation travail-famille se complexifiait de plus en plus à cause de mon horaire qui débutait très tôt le matin. Un poste d’enseignant.e en arpentage s’est ouvert et on m’a invitée à postuler. Cette offre est arrivée au bon moment dans ma vie! »
Pour enseigner son métier, Valérie considère que les deux principales qualités requises sont la passion de transmettre son savoir et la passion du métier.
« Nos années d’expérience et nos aptitudes en tant que femmes à performer dans le milieu de la construction nous apportent le reste du bagage nécessaire pour bien réussir en tant qu’enseignante dans ce domaine. »
Le profil des étudiantes
Valérie définit ses étudiantes comme étant fonceuses et n’ayant pas froid aux yeux, , ce sont toutes des qualités qui définissent bien, selon elle, le profil des étudiantes se dirigeant vers le milieu de la construction.
L’évolution des mentalités
Après 14 années passées à travailler sur les chantiers de construction, Valérie a remarqué une petite évolution dans les mentalités concernant la présence des femmes dans l’industrie de la construction, notamment grâce à l’arrivée constante de jeunes dans le milieu, plus ouverts et conscients des enjeux d’égalité.
« Ce serait mentir de dire que je n’ai jamais vécu de discrimination, mais heureusement, la grande majorité des gens avec qui j’ai travaillé aimaient et appréciaient une présence féminine dans leur milieu. »
L’avenir des femmes dans le secteur de la construction
« Nous avons longtemps cru que les femmes n’avaient pas leur place dans l’industrie de la construction. C’est faux ! Les femmes ont leurs forces comme les hommes ont les leurs, à nous de les mettre en valeur. J’ai su apprécier toutes ces belles années passées dans le domaine de la construction et j’y retournerais sans aucune hésitation. J’ai réussi à trouver MA place, celle qui m’a démontré que j’étais capable et que mes forces étaient appréciées. J’aimerais donc vous dire de ne pas avoir peur et de foncer, une belle place saura vous faire briller vous aussi, elle vous attend quelque part! »
Pour Valérie, les femmes sont encore trop peu nombreuses dans le milieu de la construction malgré toutes les mesures mises en place pour les attirer. Mais elle pense qu’il faut rester confiante car les mentalités continuent d’évoluer.
« Avec le temps, les femmes continueront à gagner du terrain, davantage de femmes réussiront à se sentir acceptées et à trouver leur place dans l’industrie. Lentement, mais sûrement. »
Valérie Savard vous inspire? Nous vous invitons à partager son portrait professionnel sur vos médias sociaux et auprès de vos contacts #passionconstruction