Le 15 février dernier, l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) a participé à la 27e édition du Congrès du Regroupement des Récupérateurs et des Recycleurs de Matériaux de Construction et de Démolition du Québec (3R MCDQ).
Au cours du Congrès, l’APCHQ a rappelé sa complémentarité avec 3R MCDQ, dont le but est d’atteindre les objectifs gouvernementaux de valorisation des matières résiduelles.
Au total, 27 % des déchets en sites d’enfouissement proviennent du secteur de la construction. Il est urgent d’agir pour inverser cette tendance. Les déchets sont d’abord une erreur de conception. Nous ne pouvons pas nous permettre d’augmenter le volume des résidus de construction, de la rénovation et de la démolition.
Félix Cadotte, conseiller en développement durable à l’APCHQ, a participé au panel de discussion intitulé « Comment la collaboration entre les acteurs de la chaîne de valeur peut-elle améliorer la circularité? » Il a partagé les initiatives de nos membres qui privilégient la déconstruction plutôt que la démolition, favorisant une meilleure circularité dans notre industrie, ainsi que des nouvelles du projet pilote de tri en chantier mis sur pied par l’APCHQ.
Il a rappelé que nos choix influencent les autres acteurs de la chaîne de valeur. Par ces choix, on peut décider de nuire ou d’améliorer la circularité. Ça passe notamment par plus de transparence de la part des centres de tri quant à la valorisation des matières qui y entrent. Il est possible d’influencer positivement ou négativement la perception des générateurs de résidus. Plus de transparence permettrait de donner un sens, une raison d’être, à l’effort de tri en chantier.
Réunir les acteurs de la chaîne le plus en amont possible est l’une des conditions de succès des collaborations. Évitons d’avoir la pensée magique que la technologie trouvera les solutions le temps venu, il faut concevoir des matériaux réfléchis sur l’ensemble de leur cycle de vie.
